J'ai beau suivre l'actualité vidéoludique au plus près, des fois je n'ai pas le temps ou l'envie de me prendre certains jeux. Et puis arrive le mois de Janvier, un peu creux niveau sortie, qui me permet de me faire plaisir à petit prix (vu que maintenant si un titre ne se cartonne après un mois il est soldé).
Outre Super Puzzle Fighter II X pour ma borne d'arcade, je me suis pris Ghost Trick, Infinite Space et Bangai O Spirits sur DS. Agéablement surpris par ces 3 jeux (même si je connaissait déjà Bangai O pour avoir la version Dreamcast) mais celui qui retient mon attention est sur Xbox 360, à savoir le dernier Suda51 : Shadows of the Damned.
Très fan des jeux Grasshopper depuis que j'ai touché à Killer7, je retrouve avec joie la personnalité déjantée de Suda51 avec en plus l'excellent Akira Yamaoka à la musique. Même s'il dispose de grands noms du jeu vidéo japonais Shadows of the Damned aurait pu être un jeu mal foutu qui aurait valu uniquement pour son univers mais non, les risques pris par EA, Mikami, Yamaoka et Suda ont, pour ma part, donnés naissance à un très grand jeu qui n'a pas à rougir face aux mastodontes de 2011.
Si la technique n'a rien d'extraordinaire on ne peut pas en dire de même pour le reste. Déjà niveau gameplay on se rapproche d'un Resident Evil 4 dans lequel on peut se déplacer en tirant mais avec un petit côté Alan Wake puisque certains ennemis sont protégés par les ténèbres et qu'il faut d'abord les purifier avec de la lumière avant de s'en débarrasser définitivement. Pas d'armes à collectionner ici, seulement 3 flingues avec des propriétés différentes à faire évoluer, pas de système de couverture ou de régénération automatique comme dans les Third Person Shooter actuels. Je ne l'ai pas encore fini mais tout ça pour dire que Shadows of the Damned c'est un jeu qui a des couilles et qui ose le dire (dommage que les sous-titres français aient du mal à faire ressortir les allusions sexuelles car c'est souvent drôle) et où il faut se mettre en danger pour avancer, et ça fait plaisir.